samedi 6 octobre 1990

 

Manifestations contre la guerre en France.
Un millier de personnes défilent contre la guerre dans les rues d'Argenteuil (France). Demain, ils seront 5.000 à défiler à Biscarosse (Landes) devant un centre d'essais de missiles de l'armée. "Voilà bien des années que nous n’avions connu une telle mobilisation !" explique Henri Paillet, responsable du Mouvement de la paix de Gironde. Un groupe de salariés de l’arsenal de Tarbes, des usines Dassault, et de la Société européenne de propulsion du Haillan, travaillant pour la fabrication des moteurs, défilent avec la CGT pour affirmer l’idée que le "développement des technologies de pointe peut être mis au service de la paix, du désarmement, des salaires et de l’emploi".

Saddam Hussein se réjouit de la réunification allemande.
A l'occasion de la réunification de l'Allemagne, Saddam Hussein adresse ses félicitations au président allemand Richard von Weizsaecker. "Notre peuple arabe, écrit le Raïs irakien, qui souffre comme vous aviez souffert du drame de la division et du déchirement imposé par les forces impérialistes aveugles, considère votre réalisation historique comme un pas positif sur la voie de l’unité des nations démembrées, et un exemple pour chaque peuple qui lutte pour assurer l’unité de ses fils et recouvrer ses droits historiques".

Ils ont dit :
   

Dick Cheney, secrétaire d'Etat américain à la Défense : "Nous pouvons rester aussi longtemps qu’il le faudra pour que le travail soit fait". "Si, à un certain moment, le président (le) décide, nous serons prêts à le faire", ajoute-t-il, soulignant toutefois qu’aucune "date" n’a pour l’instant été fixée pour une éventuelle action militaire.
Evgueni Primakov, ministre soviétique des Affaires étrangères, après avoir rencontré l'Irakien Tarek Aziz : "Je ne suis plus pessimiste sur les chances de trouver une solution politique à la crise" (Agence de presse Reuters).

 

 

 

 

Chronologie des événements - octobre 1990

Les porte-avions américains arrivent dans le Golfe tandis que l'aviation française s'installe à Al-Ahsa. Le Japon n'enverra pas de forces en Arabie. Alors que plusieurs ambassades européennes de Koweït-City ferment leurs portes, François Mitterrand se rend en visite officielle dans le Golfe. L'inquiétude s'installe en Israël, les distributions de masques à gaz débutent.

Les otages occidentaux sont libérés au compte-gouttes. Les otages italiens entament une grève de la faim. Pour accélérer les libérations, les personnalités européennes et japonaises se bousculent à Bagdad.
La France lance l'opération Métaye au Qatar.

Coup de théâtre dans la crise des otages : Bagdad annonce la libération de tous les otages français au nom de "l'amitié franco-irakienne". Quant au sort des autres otages, l'inquiétude demeure...

 

 

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En vidéo


La crise du Golfe (21 minutes)
FR3 - Journal de 19h30 - 6 octobre 1990