Les otages français quittent le Golfe.
L'avion qui doit rapatrier les otages français à Paris fait escale à Koweït-City pour y prendre les 60 derniers ressortissants français bloqués dans l'émirat. Parmi eux, les 7 diplomates de l'ambassade de France qui, sous la houlette du chargé d'Affaires Jean-Pierre Galtier, subissent depuis le 26 août le siège de la chancellerie. Les conditions de vie étaient devenues de jour en jour plus difficiles, l'ambassade étant notamment privée d'eau et d'électricité. Le Quai d'Orsay a de nouveau vivement protesté contre ce blocus des représentations diplomatiques et précisé que l'ambassade de France à Koweït-City restait ouverte. Désormais, les USA et la Grande-Bretagne sont les seuls pays occidentaux à maintenir des diplomates dans l'émirat quadrillé par les troupes de Bagdad.
En votant la résolution 674, le Conseil de sécurité de l'ONU condamne les "agissements" des Irakiens au Koweït. Il pose aussi le principe de compensation financière par l'Irak, et soutient une mission de bons offices de Javier Perez de Cuellar, secrétaire général de l'Organisation.
L'envoyé spécial de l'URSS Evgueni Primakov est en visite à Paris. Pour lui, la solution militaire est inacceptable. L'émissaire du Kremlin marque sa préférence pour une conférence inter-arabes pour résoudre la crise du Golfe.
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Michel Jobert, ancien ministre français des Affaires étrangères : "Oui, une solution non militaire existe. Celle que l’émir du Koweit aurait dû accepter en juillet dernier : donner, enfin, à l’Irak, dans ce secteur où les frontières ont été découpées par le pouvoir colonial, avant et après la seconde guerre mondiale, un débouché sur la mer et une partie de la zone frontière contestée, riche en pétrole" (Revue française Révolution). |
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