Saddam Hussein serait prêt à négocier.
La presse soviétique révéle qu'Evgueni Primakov, ministre soviétique des Affaires étrangères, a eu des entretiens à Bagdad et Amman et que Saddam Hussein pourrait retirer ses troupes en échange de concessions territoriales (le champ pétrolifère de Rumaylah et les îles de Warbah et Bubiyan). Alors que le Raïs en personne dément cette rumeur le soir même, le Premier ministre du gouvernement koweïtien en exil explique au Congrès poopulaire, à Djeddah (Arabie Saoudite), que son gouvernement n'acceptera jamais rien de moins que la totale application des résolutions de l'ONU. "Il n’y a pas de place pour quelque compromis que ce soit à propos du Koweït", déclare à la presse Latif Nassif al-Djassem, ministre irakien de la Culture et de l’Information. "C’est la 19 éme province d’Irak et cela ne changera pas, même si nous devons mener une longue guerre pour cela", conclut-il. De son côté, l’agence de presse irakienne INA réaffirme : "Le Koweït est et restera irakien pour toujours".
Téhéran et Bagdad reprennent leurs relations diplomatiques, interrompues depuis octobre 1987. Les Alliés doivent se rendre à l'évidence : Saddam Hussein s'est bien trouvé un allié...
Un hélicoptère américain doit larguer des soldats sur un navire faisant route dans le Golfe pour en contrôler la cargaison.
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