Bagdad ne répond pas à la proposition de George Bush.
Devant le silence de Bagdad, Georges Bush fait preuve aujourd'hui, devant la presse, d'une grande fermeté : "Il n'y aura ni négociations, ni compromis, ni tentative pour sauver la face, ni récompenses pour l'agression". On dit dans l'entourage du Président américain que, par cette déclaration, il a cherché à faire comprendre au Président irakien que la dernière proposition de dialogue américaine n'est nullement un signe de faiblesse. Le Président et son épouse ont ensuite pris l'hélicoptère Marine One pour aller passer le week-end dans leur résidence de Camp David. La Maison Blanche a aussi annoncé que James Baker quittera Washington dans les prochaines 24 heures pour plusieurs jours de consultation avec les principaux membres de la coalition anti-irakienne.
La CEE tente des médiations avec l'Irak.
Les Douze invitent officiellement "le chef de la diplomatie irakienne à rencontrer la Troïka à Luxembourg le 10 janvier", au lendemain de la réunion de Genève. La Troïka, ou plutôt le président en exercice de la communauté, est Jacques Poos, également ministre luxembourgeois des Affaires étrangères. Mais Bagdad décline l'invitation de la CEE, Saddam Hussein considérant les Douze comme trop proches de la politique américaine. Mais il invite la Troïka à Bagdad. Bruxelles refuse aussitôt cette offre, la jugeant "inacceptable". Les recours à la diplomatie semblent être au point mort...
En fin de journée, Bagdad accepte la proposition de Washington. La date du 9 janvier est privilégiée pour cette rencontre Aziz-Baker tant attendue. La CEE propose à son tout la date du 10 pour rencontrer Tarek Aziz. L'Irak refuse la proposition européenne.
Le gouvernement américain renonce temporairement à une vente d'armes à l'Arabie Saoudite, d'un montant de plusieurs milliards de dollars.
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Quotidien israélien Jerusalem Post : Une conférence internationale sur le problème de la Corse serait nécessaire car cette île fait face en ce moment à de nombreux attentats, et d'après le journal, elle est "devenue une région française un peu comme le Koweït est devenu le 19ème gouvernorat de l'Irak." Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait se pencher sur "l'invasion corse, au même titre que l'invasion du Koweït". |
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