LA GUERRE DU GOLFE

 
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A lire aussi :

LA GUERRE:
Le journal de guerre d'un soldat Irakien
L'armement allié et irakien

LE COUT DE LA GUERRE:
Le bilan de la guerre
Les otages retenus en Irak

LA GUERRE EN OCCIDENT:
La médiatisation du conflit
Les discours des chefs d'Etat
Les sondages réalisés lors du conflit
La psychose en France
L'amitié franco-irakienne

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La composition de Daguet
La France solidaire de Daguet

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Le syndrome du Golfe
Les décorations militaires
Les résolutions de l'ONU
Les Kurdes d'Irak

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mercredi 21 novembre


La France prête à la guerre (26 minutes)
FR3 - Journal de 19h30 - 21 novembre 1991

Conférence de presse de François Mitterrand (extrait : 3 minutes)
Antenne 2 - matinée du 21 novembre 1990

L'URSS favorable à un recours militaire contre l'Irak.
"Il est nécessaire de prendre des mesures plus énergiques
" à l’encontre de l’Irak, a déclaré le ministre soviétique des Affaires étrangères, Edouard Chevardnadze, lors d’une interview accordée à l’agence soviétique Novosti. En réponse à une question sur un éventuel soutien de l’URSS à une résolution de l'ONU approuvant le recours à la force contre l’Irak, le ministre soviétique a déclaré : "Cela sera décidé au Conseil de Sécurité de l’ONU. Des consultations dynamiques se poursuivent entre les membres du Conseil de Sécurité, permanents et non permanents". "On ne saurait exclure" l’adoption par le Conseil de Sécurité d’une telle résolution, a poursuivi le ministre, en soulignant : "Je ne veux pas dire que le règlement négocié de la crise cesse d’être notre option prioritaire". "Nous sommes toujours, a-t-il souligné, pour un règlement politique, pacifique, mais il faut chercher d’autres moyens plus efficaces" pour assurer le retrait des troupes irakiennes du Koweït. "J’insiste : notre option, c’est un règlement politique de la crise. Mais ce qu’il faut, c’est justement le règlement du conflit, un règlement efficace et réalisé sur une base collective".


Conférence de presse de François Mitterrand (extrait : 6 minutes)
Antenne 2 - matinée du 21 novembre 1990

Conférence de presse de François Mitterrand (extrait : 8 minutes)
Antenne 2 - matinée du 21 novembre 1990

En bref :
Une délégation de parlementaires belges se rend en Irak pour demander le retour des derniers otages occidentaux.

Ils ont dit :
François Mitterrand, président de la France : "Saddam Hussein doit comprendre qu'à mesure que le temps passe, des fatalités se mettent en marche et que, pour arrêter les fatalités, il faut la volonté délibérée des hommes responsables".

Conférence de presse de François Mitterrand (extrait : 3 minutes)
Antenne 2 - matinée du 21 novembre 1990
jeudi 22 novembre

La crise du Golfe (26 minutes)
FR3 - Journal de 19h30 - 22 novembre 1991

Jean-Marie Le Pen revient de Bagdad avec des otages.
"C'est un détournement ! Strasbourg n'est pas la capitale de l'Europe puisque le gouvernement français y fait régner son bon plaisir et y règle ses pitoyables comptes de politique intérieure !" s'est exclamé le leader de l'extrême droite française, de retour de Bagdad. Jean-Marie Le Pen
, qui a fustigé "la République des pourris", devait en effet atterrir à Strasbourg avec 55 otages ramenés d'Irak, dont 21 Britanniques, 14 Italiens 7 Allemands, 3 Danois, 3 Irlandais, 2 Néerlandais, 2 Belges, 2 Grecs et 1 Suisse. Mais les autorités françaises ont préféré que le Boeing 727 d'Iraqi Airways se pose sur l'aéroport international de Bâle-Mulhouse, pour éviter le survol de la base militaire d'Entzheim. Le Président du FN a séjourné plusieurs jours à Bagdad, à la tête d'une délégation du groupe des droites européennes. Il s'est également entretenu durant 2 heures avec Saddam Hussein, "un homme calme, ouvert et résolu". Selon lui, le président irakien est "prêt à négocier mais sans préalable". Sa position est claire : "Soit le droit international est appliqué partout, soit il n'est appliqué nulle part". Le Pen lui a donc réaffirmé son soutien dans l'annexion du Koweït et son désaccord dans les politiques française et internationale menées dans le Golfe...



George Bush en Arabie Saoudite (22 minutes)
ITN - Télévision britannique (extrait en anglais) - 22 novembre 1990

En bref :
La Dame de fer, Margaret Thatcher, remet sa démission à la reine Elisabeth II, après avoir doublé le contingent britannique dans le Golfe. La Grande-Bretagne décide en effet l'envoi en Arabie Saoudite d'une nouvelle brigade d'infanterie mécanisée, soit quelque 14.000 hommes. Le nombre de soldats britanniques dans la région va donc passer à 30.000.

 A l'occasion du Thanksgiving, la plus américaine des fêtes célébrée dès 1619, George Bush rend visite à ses soldats en Arabie Saoudite. Après y avoir dégusté une dinde, il a rappelé le rôle essentiel des GI's dans la défense du droit et de la paix. "Il faut chasser Saddam Hussein du Koweït. Et c'est votre tâche" a-t-il précisé devant ses boys enthousiastes.

Une délégation de quelques Parlementaires suisses ramène de Bagdad 36 anciens otages, dont 16 Suisses, 4 Irlandais, 4 Suédois, 4 Allemands, 4 Néerlandais, 2 Belges et 2 Britanniques.

Il a dit :
George Bush, président des Etats-Unis, aux soldats américains stationnés en Arabie Saoudite : "Nous ne sommes pas là pour un simple exercice. Nous sommes dans le monde réel et nous ne partirons pas d'ici avant que notre mission ne soit accomplie, avant que l'envahisseur n'ait quitté le Koweït".

vendredi 23 novembre


La crise du Golfe (27 minutes)
FR3 - Journal de 19h30 - 23 novembre 1991

George Bush rencontre Hafez El-Assad.
Une crise internationale vaut bien une entorse à la diplomatie américaine.
Mettant de son côté son hostilité envers la Syrie, qualifié d'Etat terroriste par Washington, George Bush a en effet rencontré
le président syrien, Hafez El-Assad, à Genève pour tenter de renforcer l'alliance anti-irakienne. Ce sommet était le premier entre les 2 pays depuis 13 ans. La veille, Bush était dans le désert saoudien pour une visite symbolique. Avec son épouse, en tenue militaire et entouré de milliers de GI's, il a mangé de la dinde. Avant de partir, il s'est même initié au port du masque à gaz.

En bref :
Pour la première fois depuis le début de la crise, le chef de la diplomatie irakienne, Tarek Aziz, se rend dans un Etat du Golfe : le sultanat d'Oman, pour y rencontrer son homologue.

Un DC-8 en provenance de Bagdad ramène en Allemagne 20 employés, ex-otages en Irak, de la société Siemens.

samedi 24 novembre


La crise du Golfe (21 minutes)
FR3 - Journal de 19h30 - 24 novembre 1990

dimanche 25 novembre


La crise du Golfe (27 minutes)
FR3 - Journal de 19h30 - 25 novembre 1990

En bref :
Bagdad annonce que 60.000 agriculteurs réservistes, jusqu'à présent dispensés de mobilisation, seront rappelés sous les drapeaux.

Un Boeing d'Iraqi Airways ramène en Allemagne réunifiée une centaine d'ex-otages ouest-allemands.

lundi 26 novembre


La crise du Golfe (27 minutes)
FR3 - Journal de 19h30 - 26 novembre 1990

Le Jihad islamique menace la coalition anti-irakienne (2 minutes)
Antenne 2 - Journal de 13h (extrait) - 26 novembre 1990

En bref :
Mikhaïl Gorbatchev reçoit en son palais du Kremlin le ministre irakien des Affaires étrangères Tarek Aziz. Il lui fait part de sa volonté de voir l'Irak assouplir sa position afin "d'éviter le pire".

Ils ont dit :
Saddam Hussein, président d'Irak : "Beaucoup d'Irakiens sont morts du manque de nourriture et de médicaments" dû à l'embargo occidental (Télévision irakienne Radio-Bagdad).
A Islamabad, l'ambassadeur de Libye au Pakistan annonce que son pays se rangera aux côtés de l'Irak en cas de guerre et appelle "tous les pays progressistes à faire de même".

mardi 27 novembre


La crise du Golfe (26 minutes)
FR3 - Journal de 19h30 - 27 novembre 1990 

En bref :
Des navires de guerre américains, espagnols et français (avec la frégate Dupleix) ont tiré des coups de semonce pour contraindre un bateau irakien à stopper, conformément aux résolutions de l'ONU.

Mikhaïl Gorbatchev reçoit en son palais du Kremlin le ministre saoudien des Affaires étrangères. Il obtient de ce dernier un prêt de 4 milliards de dollars.

Suite à l'accord conclu entre les 2 pays le 17 septembre, Riyad accorde un prêt de 4 milliards de dollars à Moscou.

mercredi 28 novembre


La crise du Golfe (19 minutes)
FR3 - Journal de 19h30 - 28 novembre 1990

Déclaration de Roland Dumas (1 minute)
FR3 - Journal de 22h30 (extrait) - 28 novembre 1990

Libération des otages belges.
A l'occasion de la visite du roi Baudoin, qui y prononce un discours sur le problème palestinien et le Liban, l'Algérie annonce la libération de tous les otages belges encore retenus en Irak.
Quatre otages belges retenus en Irak ont également reçu leur autorisation de départ des autorités de Bagdad. Quatre autres, dont l’ambassadeur de Belgique au Koweït, pourraient également être dans le même cas, selon un porte-parole du ministère belge des affaires étrangères.

En bref :
Suite à l'accord conclu entre Washington et Damas pour la participation syrienne dans l'Opération Bouclier du Désert, la Grande-Bretagne et la Syrie reprennent leurs relations diplomatiques, interrompues depuis 1986.

Le boxeur américain Muhammed Ali, qui s'appelait Cassius Clay avant sa conversion à l'islam, revient de Bagdad avec 14 anciens otages américains.

Le Conseil de sécurité de l'ONU vote la résolution 677 qui condamne les tentatives irakiennes de modification de la démographie au Koweït, dont une copie du registre d'état-civil de l'émirat est confiée à l'ONU.

Bagdad prévient Moscou que les 3.300 techniciens et ouvriers soviétiques toujours retenus en Irak ne pourront partir qu'à l'expiration de leurs contrats de travail.

Un Boeing 707 irakien est arrivé à Genève afin de prendre livraison de 2 millions de dollars de matériel médical, indique le ministère helvétique des Affaires étrangères.

Monseigneur Hilarion Capucci, archevêque catholique grec, repart d'Irak avec 68 anciens otages italiens. Selon lui, une guerre "serait une catastrophe, un conflit apocalyptique, et pas seulement sur le plan économique". Il espère toujours un règlement pacifique puisque "Saddam Hussein est prêt à dialoguer avec tous, même avec ceux qui ont des opinions différentes".

4 Britanniques et 2 Canadiens ont quitté l’Irak avec une délégation de pacifistes américains et 3 députés canadiens. L’un d’eux a annoncé que "d’autres Canadiens seront autorisés à partir vendredi ou samedi".

Washington et le Pentagone refusent d'admettre les récentes conclusions de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique. 2 experts de l'AIEA affirment que l'Irak ne possède pas de matière fissile pour construire une bombe atomique.

Sondage :
Au moment où le Conseil de sécurité s'apprête à autoriser le recours à la force contre l'Irak, 59% des Français considèrent qu'un conflit armé est probable. Fin octobre, il n'étaient que 41%. Selon ce même sondage Le Figaro - SOFRES, 57% d'entre eux ne souhaitent pas que la France y participe. 52% approuvent la politique de fermeté de George Bush et 67% l'action de François Mitterrand. Une majorité de Français semblerait préférer que les Alliés fassent la guerre tout seuls si celle-ci devenait nécessaire. Ils voudraient par conséquent que la France ne se coupe ni des Occidentaux, ni des pays arabes...

jeudi 29 novembre

18h30
L'ONU adresse un ultimatum à l'Irak


L'ultimatum de l'ONU (36 minutes)
Antenne 2 - Journal de 13h - 29 novembre 1990

L'ONU vote pour l'ultimatum américain (2 minutes)
Antenne 2 - Journal de minuit (extrait) - 29 novembre 1990

Résolution historique : l'ONU adresse un ultimatum à l'Irak.
Semblable initiative n'avait pas été prise depuis 1950, à propos de la Corée, premier conflit armé de l'époque de la Guerre froide. 40 ans plus tard, le Conseil de sécurité de l'ONU a une nouvelle fois autorisé le recours à la force,
pour contraindre l'Irak à se retirer du Koweït. C'est à mains levées que les membres du Conseil ont voté la résolution 678, à 23h30 précises, heure de Paris. Sur les 15 membres, 12 se sont prononcés pour ce texte, Cuba et le Yémen ont voté contre. Quant à la Chine, elle n'a pas fait usage de son droit de veto mais s'est abstenue. Le texte, dont chaque virgule a dû être laborieusement négociée, ne mentionne pas explicitement l'usage de la force, mais autorise "les Etats membres qui coopèrent avec le gouvernement koweïtien à user de tous les moyens nécessaires" pour obliger Saddam Hussein à rappeler ses troupes de l'émirat. Cette résolution historique accorde cependant une large manœuvre au président irakien en lui donnant jusqu'au 15 janvier 1991, à minuit précise, pour s'exécuter. Faute de quoi, l'impressionnante force multinationale actuellement déployée dans le Golfe et en Arabie Saoudite sera autorisée par l'ONU à intervenir contre les troupes d'occupation irakiennes du Koweït. Il s'agit là d'un ultimatum parfaitement clair, qui offre néanmoins à Bagdad une ultime sortie honorable. En Arabie Saoudite, les forces américaines et britanniques avaient été mises en état d'alerte peu avant l'ouverture des débats à New York, à 21h27, heure de Paris. Les états-majors de ces forces craignaient en effet une attaque surprise irakienne. Avant le début de la séance du Conseil de sécurité, Saddam Hussein affirmait qu'il ne se plierait jamais à cet ultimatum "impérialo-sioniste" et annonçait un "conflit apocalyptique" dans le Golfe. La résolution 678 est de loin la plus importante des 12 résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis qu'a débuté la crise du Golfe, le 2 août dernier. D'ailleurs, l'intensité des efforts diplomatiques déployés par les USA pour décider les membres du Conseil à voter le texte en témoigne à l'évidence.

 Moscou annonce son soutien aux efforts de la coalition anti-irakienne.
Même si le Kremlin se refuse à envoyer des troupes dans le Golfe, il soutient les résolutions votées par le Conseil de sécurité. Les scrupules de Moscou à voter contre son ancien allié dans la région ont été balayés par les prises de position radicales de Saddam Hussein. Un certain nombre de dirigeants soviétiques, en particulier au sein de l'Armée Rouge, gardent cependant un capital de sympathie important pour Bagdad. De nombreux officiers du "lobby pro-irakien" s'opposent au vote de la résolution autorisant le recours à la force contre l'Irak. Le conseiller de Gorbatchev pour le Moyen-Orient, Evgueni Primakov, est l'avocat d'une solution qui permettrait à Saddam Hussein de sauver la face.

Le Parlement canadien approuve l'ultimatum de l'ONU.
Le gouvernement de Brian Mulroney fait adopter par la Chambre des communes une motion appuyant une résolution de l'ONU demandant le retrait des troupes irakiennes au Koweït.
Cette motion se lit comme suit : "Que la Chambre, constatant que le gouvernement de l'Irak n'a pas observé les résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies relatives à l'invasion du Koweït et à la détention de ressortissants de pays tiers, appuie les Nations Unies dans leurs efforts visant à assurer le respect de la résolution 660 et des résolutions subséquentes du Conseil de sécurité." Le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique proposeront des amendements demandant qu'on retarde le plus possible une intervention armée, prévue par la résolution 660, afin de donner une chance aux sanctions économiques de faire fléchir le gouvernement irakien. Ces amendements seront toutefois défaits par la majorité des députés progressistes-conservateurs.


Déclaration de Roland Dumas (2 minutes)
Antenne 2 - Journal de 13h (extrait) - 29 novembre 1990

Arditi, Gaillot et Désir débattent de la guerre du Golfe (4 minutes)
FR3 - Ce soir ou jamais (extrait) - 29 novembre 1990

En bref :
Sans doute en remerciement du rôle que joue l'organisation depuis le 2 août, les USA paient une partie de leur dette à l'ONU. James Baker a remis un chèque de 186 millions de dollars à Javier Perez de Cuellar, Secrétaire général de l'Organisation.

Berlin annonce qu'elle versera 110 millions de marks (55 millions d’€) à la Turquie afin de compenser les pertes causées par la crise du Golfe.

 Le député travailliste Tony Benn repart d'Irak avec 15 anciens otages britanniques.

Il a dit :
 A l'ONU, un diplomate américain, au ministre yéménite des Affaires étrangère qui a voté contre la résolution 678 : Il s'agit du "refus qui coûtera le plus cher au Yémen".

Attentat :
Argentine : Les autorités argentines démantèlent un groupe terroriste pro-irakien qui projetait l'assassinat de George Bush, attendu à Buenos Aires en visite officielle.

vendredi 30 novembre


L'ONU adresse un ultimatum à l'Irak (37 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 30 novembre 1990



En bref :
 Alors que l'Irak rejette l'ultimatum de l'ONU, George Bush se déclare prêt à recevoir Tarek Aziz, le ministre irakien des Affaires étrangères, et à envoyer James Baker, son homologue américain, à Bagdad. Cette rencontre est prévue pour le 1er décembre.

240 employés, techniciens et ingénieurs du site EDF (Electricité de France) de Saint-Denis (France), ont signé une pétition que leur présentaient leurs collègues communistes, pour refuser le déclenchement de la guerre dans le Golfe et demander que soit recherchée une solution négociée.

Les USA envoient 300 avions de combat supplméntaires dans le Golfe. Parmi ceux-ci, une vingtaine d'avions furtifs F-117, dont 22 exemplaires se trouvaient déjà dans la région.

7 hommes sont pendus en public et sous les yeux de leurs victimes au Koweït après avoir été accusés de pillage. La télévision irakienne annonce qu'ils ont volé des sommes importantes en dinars irakiens, en bijoux et en appareils électriques dans des maisons koweïtiennes. On ignore les noms et nationalités des exécutés.

Mouammar Kadhafi a fait annoncer que le sommet prévu mardi entre Saddam Hussein et le roi Fahd d’Arabie Saoudite, qui avait été acceptée par les deux parties et à laquelle le numéro un lybien avait consacré beaucoup d’efforts, n’aurait pas lieu. Le roi Fahd "s’est rétracté à la dernière minute", a indiqué un porte-parole de Kadhafi.

Les USA annoncent l'arrêt de leur aide économique envers le Yémen, qui a voté contre l'ultimatum au Conseil de sécurité.

Ils ont dit :
George Bush, président des Etats-Unis : "Si l'emploi de la force est nécessaire, ce ne sera pas un nouveau Viet-Nam".
Cheikh Nawaf al Ahmed al Sabah, ministre de la Défense du Koweït : "La solution politique est à écarter à 99%", justifiant la guerre comme seule solution possible à la crise du Golfe.

Lu dans la presse :
Agence britannique Reuters :
Les appareils des meilleures unités de l’armée de l’air irakienne sont actuellement équipés de bombes à dépression, 10 fois plus puissantes que les bombes classiques.


 
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