LA GUERRE DU GOLFE

 
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A lire aussi :

LA GUERRE:
Le journal de guerre d'un soldat Irakien
L'armement allié et irakien

LE COUT DE LA GUERRE:
Le bilan de la guerre
Les otages retenus en Irak

LA GUERRE EN OCCIDENT:
La médiatisation du conflit
Les discours des chefs d'Etat
Les sondages réalisés lors du conflit
La psychose en France
L'amitié franco-irakienne

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La composition de Daguet
La France solidaire de Daguet

QUELQUES PAYS DANS LA GUERRE:
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Le syndrome du Golfe
Les décorations militaires
Les résolutions de l'ONU
Les Kurdes d'Irak

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mardi 11 décembre


La crise du Golfe (35 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 11 décembre 1990

Arrivée de renforts français dans le Golfe.
Le dispositif Daguet se renforce dans le Golfe. La France envoie en effet 5.000 hommes supplémentaires, des hélicoptères, 12 Jaguar et 2 Mirage 2000. Le contingent français passe désormais à 10.000 hommes. Ce déploiement, "décidé au plus haut niveau" d'après le ministre de la Défense Jean-Pierre Chevènement, comprend également des chars lourds AMX-30 B2 ainsi que les 18 canons d'artillerie de 155 mm du 11ème RAM. Le 4ème régiment de dragons partira avec un groupement de 40 chars. Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, affirme que les troupes françaises "n'auront plus de raison de rester dans le Golfe" dès lors que l'Irak aura retiré ses troupes du Koweït. Des propos qui viennent contrecarrer la position du secrétaire d'Etat américain James Baker, qui estime que les troupes américaines devraient rester dans la région, même après la libération du Koweït...

Israël rejette la tenue d'une conférence internationale sur le conflit israélo-palestinien.
Pour la première fois depuis le début de la crise du Golfe, le Premier ministre israélien, Yithzak Shamir, rencontre son homologue américain à Washington. L'Israélien en profite pour rejeter catégoriquement toute idée de conférence internationale sur le Moyen-Orient. La crise du Golfe ne concernerait que l'Irak et le Koweït, pas Israël. Cependant, Bush semble favorable à la tenue de cette conférence, pour garder une bonne opinion au sein des pays arabes de la coalition. Mais il a admis qu'il "ne pourrait pas ne pas réagir" en cas de menace irakienne sur Israël. A l'issue des entretiens qui ont duré 2 heures, Shamir reste confiant : "il n'y aura pas d'accord sur le dos d'Israël".

mercredi 12 décembre


Envoi de renforts français dans le Golfe (35 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 12 décembre 1990

En bref :
Abdel Jabbar Chanchal, ministre irakien de la Défense, est limogé en raison de son âge et de son état de santé, et est remplacé par le général Saadi Tuma Abbas, un "dur" de la guerre Iran-Irak.

Le président algérien se rend à Bagdad et à Amman pour tenter de résoudre la crise dans un cadre "exclusivement arabe".

jeudi 13 décembre


La crise du Golfe (35 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 13 décembre 1990

En bref :
L'Irak décide de fermer son ambassade en Suisse par "mesure d'économie".

Ils ont dit :
Général Janou Lacaze, de l'armée française : "Avec leurs satellites, leurs services de renseignements et grâce à leurs "alliés" les Américains se rendent compte aujourd'hui que le noyau de l'armée irakienne est aussi dur que l'acier de leurs blindés" (Hebdomadaire français Paris Match).
George Bush, président des Etats-Unis : "l'Irak n'aura rien. On ne récompense pas un preneur d'otages".
Saddam Hussein, président de l'Irak : "Si les ennemis de l'Irak veulent provoquer l'affrontement militaire, nous marcherons sur leurs cadavres et piétineront leur tête".

vendredi 14 décembre

La tension monte entre l'Irak et les USA (35 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 14 décembre 1990

Une rencontre Baker-Aziz ? (16 minutes)
BBC 1 - Télévision britannique (extrait en anglais) - 14 décembre 1990

La rencontre Baker - Aziz aura-t-elle lieu ?
La guerre des dates débute. Le président américain souhaite en effet une rencontre de la dernière chance entre Américains et Irakiens. Bagdad a proposé une date pour cette rencontre : le 12 janvier prochain. Mais Washington refuse toute discussion après le 3 janvier, pour permettre les ultimes préparatifs militaires avant l'expiration de l'ultimatum. George Bush accuse donc son homologue irakien de tout faire pour bloquer les efforts de paix américains. La Maison Blanche aurait effectivement proposé plus de 15 dates, contre une seule côté irakien... Washington estime donc que la visite de Tarek Aziz, chef de la diplomatie irakienne, ne se fera pas le 17 décembre comme prévu. Au Parlement américain, certains députés se demandent même si cette ultime rencontre aura bien lieu... Ainsi, d'après le représentant de l'Indiana, Richard Lugar, Bush "considère que Saddam doit comprendre que c'est lui qui est en mauvaise posture, et que, s'il n'y a pas de rencontre, tant pis !"

En bref :
Les généraux Schwarzkopf et Roquejoffre se rencontrent pour organiser la planification conjointe France-USA.

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Le Pentagone loue un paquebot de luxe pour offrir une croisière aux GI's du Golfe.

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samedi 15 décembre


La crise du Golfe (16 minutes)
Antenne 2 - Journal de 13h - 15 décembre 1990

L'armée française en Arabie Saoudite.
L'armée française en Arabie Saoudite est installée sur plusieurs sites stratégiques, dont Riyad, Dharhan, Rafah et Al-Ahsa. A Riyad, les Français de l'armée de l'air campent dans l'aérogare 4 de l'aéroport international Roi Khaled, dont la construction n'est pas encore achevée. Leurs
grandes tentes militaires sont dressées à proximité de celles des Britanniques et des Américains. Un hôpital de campagne a également été installé dans les sous-sols du terminal de l'aéroport : 4 blocs opératoires, un centre de réanimation et un centre de grands brûlés sont prêts pour accueillir les blessés du front en attendant leur rapatriement vers l'Occident. A l'extérieur, sur les nouvelles pistes longues de 4.200 mètres, les hommes déchargent des avions en provenance de l'Occident des centaines de tonnes de matériel, de courrier et de vivres. A Al-Ahsa, ils sont désormais plus de 1.100 Français à s'être installés en plein désert saoudien. Alors que les entraînements militaires et les entretiens des armes se succèdent, une certaine inquiètude gagne toute la base : celle-ci n'est en effet équipée que d'une seule ligne téléphonique. Et à l'approche des fêtes de fin d'année, les files d'attente devant l'unique cabine téléphonique s'allongent de jour en jour...

dimanche 16 décembre

La crise du Golfe (35 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 16 décembre 1990

lundi 17 décembre


La crise du Golfe (34 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 17 décembre 1990

En bref :
La Grande-Bretagne rappelle 1.500 réservistes, la plupart de formation médicale, pour servir dans le Golfe, et demande à tous ses ressortissants de quitter la région du Golfe avant le 15 janvier.

George Bush menace Saddam Hussein de frapper l'Irak dès le 15 janvier à minuit.

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mardi 18 décembre


La CEE ne discutera pas de paix avec l'Irak (34 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 18 décembre 1990

En bref :
La CEE répond par la négative à une proposition irakienne d'engager le dialogue avec les Douze. Ceux-ci conviennent également dene pas recevoir Tarek Aziz si celui-ci ne se rend pas auparavant aux USA.

L'Irak annonce que les 2.300 travailleurs soviétiques encore présents en Irak et au Koweït pourront quitter le Golfe avant l'expiration de leurs contrats.

Dans une interview accordée à la télévision turque TRT, Saddam Hussein déclare que les conversations avec les USA n'ont pas lieu d'être si les Américains n'ont rien d'autre à proposer que les résolutions des Nations Unies déjà rejetées par l'Irak.

Première réunion de planification franco-américaine à l'EMIA (état-major inter-armées) dans le cadre d'une éventuelle action offensive des forces coalisées.

mercredi 19 décembre


Retour sur la conférence de presse de Mitterrand (41 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 19 décembre 1990

Conférence de presse de François Mitterrand (1h04)
Antenne 2 - après-midi du 19 décembre 1990

Témoignages de tortures au Koweït occupé.
Amnesty Internaitonal
publie un nouveau rapport contenant de nombreux témoignages sur les atrocités commises par les troupes irakiennes au Koweït. Dans ce rapport, l'ONG avoue avoir "recensé plus de 1.027 prisonniers ou personnes "disparues" dont elle ne publie pas les noms pour le moment". Parmi les témoignages recueillis, celui d'un Koweïtien de 32 ans arrêté dans une rue de Koweït-City début août avec un ami. "Ils m'ont emmené au poste de police d'Al Sulaibiyya (...) dans une pièce où se trouvaient 70 Koweïtiens" raconte-t-il. "Il y avait parmi eux de jeunes garçons qui n'avaient pas 18 ans. (...) Puis j'ai été torturé pendant environ 1 heure. Ils m'ont envoyé des décharges électriques sur les doigts et les organes génitaux et ils m'ont frappé à coups de bâton. Mon ami (...) a été amené dans la pièce. L'un des officiers [irakiens] a dit "Exécutez-les !" mais un autre a répondu : "Non, un seulement." Ils ont abattu mon ami sur le champ en ma présence. Ils m'ont tiré une balle dans la jambe gauche. Cette blessure n'a été soignée qu'après ma libération, 5 jours plus tard. (...) Quand je suis rentré chez moi, j'ai constaté que les Irakiens avaient volé presque tout ce que la maison contenait. Ils s'étaient apparemment rendus chez moi en mon absence et avaient dit à ma femme que j'avais décidé de donner tout ce que nous possédions. Comme elle protestait, l'un des Irakiens l'avait frappée. Ils ont pris nos meubles et même l'alliance de ma femme. 3 jours après, je suis parti avec ma famille pour l'Arabie Saoudite."

En bref :
Lors de sa 6ème conférence de presse depuis le début de la crise, François Mitterrand explique que si la guerre doit avoir lieu, la France fera face à ses engagements mais ne poursuivra pas d'autre but que la libération du Koweït.

Par mesure de sécurité, les Emirats Arabes Unis imposent un entraînement militaire dans les écoles secondaires.

Il a dit :
François Mitterrand, président de la France : "La France ne s'interdit pas de prendre des initiatives dans la clarté et en conformité avec les objectifs des Nations Unies. La France ne négligera rien pour assumer son rôle historique".

jeudi 20 décembre


La crise du Golfe (35 minutes)
Antenne 2 - Journal de 20h - 20 décembre 1990

En bref :
Pour protester contre "l'avancée de la dictature en URSS", Edouard Chevardnadze démissionne. Il était le ministre des Affaires étrangères de Mikhaïl Gorbatchev. Les USA craignent un revirement de la politique de l'URSS dans le Golfe après ce départ. Pourtant, Gorbatchev s'est montré très ferme face à l'Irak depuis le début de la crise...

Lors du vote de la résolution 681 recommandant la protection des Palestiniens des Territoires occupés, l'ONU appelle à une conférence internationale sur le Proche-Orient "à un moment approprié". Les USA ont obtenu que le problème israélo-palestinien soit géré séparément de la crise du Golfe.


 
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