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V I G I P I R A T E

Protection des bâtiments publics

Plus de 200 000 gendarmes, policiers et soldats munis de gilets pare-balles sont en état d'alerte. Ainsi, tous les bâtiments officiels, ministères, centrales EDF, centres PTT, bassins d'eaux, musées, hôpitaux, centres de transfusion sanguine, stations de métro, aéroports et gares SNCF font l'objet d'une étroite surveillance. Des barrières métalliques, qui délimitent de larges périmètres de sécurité, empêchent tout stationnement de voitures éventuellement piégées, et tout passage de piétons à proximité de l'Elysée, des ministères de l'Intérieur et de la Défense.
Une circulaire ministérielle impose également à tous les grands magasins, cinémas, théâtres, salles de spectacles... d'accroître leur vigilance. Ainsi, les FNAC et Printemps de tout le pays reconnaissent "avoir reçu depuis quelques jours, des consignes de sécurité qui restent secrètes". Par contre, malgré la psychose qui régne, les Galeries Lafayette se bornent à "maintenir pour le moment le dispositif des fêtes de fin d'année", c'est-à-dire avant l'instauration du plan Vigipirate. Mais "tout peut changer d'une minute à l'autre" assure la Direction du magasin.

Protection des enceintes diplomatiques dites "sensibles"

Deux escadrons de gendarmerie, composés de 85 hommes chacun, augmentent le quadrillage déjà important des ambassades des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d'Israël et d'Arabie Saoudite. Deux compagnies de CRS supplémentaires sont mises à la disposition de la préfecture de Paris.

Protection des organismes spéciaux de l'Etat

A la DST( Département de la Sûreté du Territoire, plus communément appelé "service de contre-espionnage") une note de service prévoyant quatre niveaux d'alerte circule dans toutes les sections :
* Vigilance accrue des accès au siége de la DST, rue Nelaton.
* Supression des récupérations et des congés des fonctionnaires, en cas de guerre.
* Ratissage systématique des agents irakiens "dormants" et des milieux intégristes si des attentats sont commis.
* Etat d'urgence : assignation à résidence, réquisitions des personnes et des biens, délais de garde à vue prolongée des suspects...

Mises en garde de la population

La Mairie de Paris se propose de ressortir les veilles affiches qui avaient été placardées sur les murs de la capitale lors de la vague d'attentats meurtriers de 1986, et qui attiraient l'attention des Parisiens sur les colis suspects.